Balade du 30/01/10
Alors attention là, c'est pas de la rigolade...
Déjà, il fallait quand même une certaine dose de courage pour aller "flâner" dans la cité ce samedi matin... Mais bon ! Quand j'ai vu la tempête arriver, je m'suis dit (je cite) : Jean-Marc, si t'es un homme, tu dois sortir avec ton appareil...
Puis une voix m'a répondu : Ça n'a rien à voir Jean-Marc, reste au chaud derrière ta fenêtre, tu restes quand même un homme...
L'autre répond : Pas du tout, un homme, un vrai, ça doit pouvoir sortir à poil dans la neige sans grimacer, bondiou !!
Et vlan ! Y'en a un qui met une claque à l'autre... L'autre répond, et y commencent à se batrre comme des charretiers, à s'insulter, s'injurier... Gros abruti ! Qui dit à l'un. Patate pourrie qui dit l'autre !...
J'ai finit par les laisser, j'ai pris mon libre-arbitre sous le bras, mon appareil dans la main et je suis sorti...
Et grand bien m'en a fait ! Seul, au milieu de la tempête dans ma cité envahie de calme et de solitude... La neige était si dense, tellement silencieuse, magique, que je me suis promené pendant plus d'une heure sans même ressentir le froid.
Immortaliser des instants, voilà le vrai but de la photographie... La mémoire ! Qui n'empêche pas l'art ou simplement l'esthétique (curieuses notions très culturelles en fait)... Se souvenir du passé pour anticiper l'avenir ; bon je dévie là.
Enfin franchement, des matinées comme ça sont irremplaçables. Tout comme les paysages d'eau sont différents selon qu'ils sont vus de la berge où du bateau, la neige transforme, modèle et transporte.
Le marché avait du mal à se mettre en place, et on le comprend. Je me suis ramassé la tronche 2 fois devant la halle...
"Ben alors, y va s'relever ?" C'est vrai que j'ai eu du mal (surtout maintenant dans la région du coccyx)...
Puis, la neige a cessée, le nuage s'est éloigné, la vie et le mouvement ont repris leurs droits...
Vue de ma fenêtre au nord ouest
Vue de ma fenêtre au sud est...
C'était crop bien la tempête...