Expérience
Les murs, à mon goût, étaient trop blancs. Assise face à la fenêtre, Nicole avait vue sur un parking aérien un peu sordide. Vous savez les rampes de béton couvertes de graffitis et de tags, d'où l'on s'attend à assister à un meurtre à tout moment. Un mec armé tire sur une voiture qui s'enfuit, il tourne la tête, voit Nicole de l'autre côté de la rue ; le seul témoin du drame. Il se précipite.... Mais non, c'est pas ça. En fait on a fait l'essai d'un resto japonais à Troyes, mais pas d'assassinat, ni de scènes répugnantes... heureusement !
En fait, le japonais, bof ! A tout prendre, je préfère encore le chinois. C'est pas que c'est pas bon, loin de là, mais le riz... Comment dire... Au bout d'un moment, y'a surcharge. Du riz avec du poisson, du riz avec des crevettes, du riz au légumes, en omelette, du riz par ci, du riz par là, du riz à raz... Le bol !
Les machins crus, sushis, makis, futomakis...Ça se mange. Le gingembre confit, un peu difficile. La soupe aux algues, faut aimer.
La seule chose que j'ai vraiment appréciée, c'est le plat de brochettes (bœuf, bœuf-fromage et poulet) accompagné d'une sauce légèrement doucereuse mais d'un subtile finesse qui t'oblige presque à fermer les yeux... Tu vois la scène ? C'est fait exprès au cas ou y'aurait un crime dans le parking d'en face ; tu vois rien : t'es tranquille ! Pas de poursuites, de cache-cache, tout ça.
En apéro (en fait on avait opté pour le plateau assortiment "découverte") les nems, raviolis et tampuras (poisson pané) étaient très frais et très fins. Le cocktail saké/martini/gin, prend un peu la tête, surtout avec le "Buzet" après ! (z'ont pas de pinard les japs...)
Enfin, la grosse bêtise : finir sur un dessert... Ah la crise ! Une espèce de beignet aux feuilles de thé vert et de pâte de haricots rouges, y sont cons ces japs ! Des haricots rouges en dessert ! Ah la crise !...
En résumé : OKINAWA, 45 € le plateau (pour deux), apéritif compris, ça va, pour une fois !
La prochaine, ce sera moules frites chez Léon ; au moins là, pas de surprise !
Allez "Kon nichiwa" comme y disent...