12 juin 2012
Texte du 05 mai 2012
Mission du jour : Ecrire un sonnet à partir de fins de vers imposées.
Haïssant chaque matin, du métro la bouche
Il joue avec la foule, évitant l’escarmouche
Se sent entre deux « maux » une maigre apostrophe
Son cœur trop fort palpite, craignant la catastrophe
Envieux de l’Astragale, d’Albertine Sarrazin
Il ne croise que grises mines et pauvres falbalas
Alors vite son refuge, son petit magasin
Là où trônent guitares, flûtes et bamboulas
Et afin de lutter, haine pour toi misandre !
Il ferme ses grands yeux, se glisse dans un scaphandre
Rêvant du monde des mers, sirènes et calamars
Ah oui ! Deux fois par jour sa vie est un cauchemar
Et pour ne pas subir, cette journalière emprise
Il décide d’oublier ce trajet qu’il méprise.
Isabelle Toros
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