Acacia
Je ne sais pas comment je trouve encore les forces d'écrire... Peut être l'appel du whisky tout à l'heure ? N'empêche que celui là, je l'aurai bien mérité. Après avoir étêté un acacia que je devais couper depuis longtemps déjà (trop près de la maison), paf ! Boum ! au moment de couper le tronc, plus de tronçonneuse !... La panne. Impossible à redémarrer ! La chienne.
N'écoutant que mon courage, je m'en vais quérir la scie égoïne et hardi petit, à bonne hauteur pour pouvoir fixer un plateau et remplacer la vieille table qu'on aperçoit dans le fond. Ce n'est qu'au bout de 3/4 d'heure de volonté, de force et d'acharnement que la bête se rend, devinant qui était son maître. Les mains ensanglantées par les épines, le visage rougi par les efforts (ça va hein...) et le corps ruisselant de sueur et brillant de fatigue (un peu comme Charles BRONSON dans "le bûcheron"). Une douche, et voilà mon samedi. Intéressant non ?
Et en guise de dessert, ceux là non plus, ils ne seront pas volés !