On dirait que des week end comme ça, on en ferait d'autres...

          C’est tout l’un ou tout l’autre. J’aime mes instants de solitude au bord des lacs (Ô lac !....) ou dans un recoin de forêt à l’affût du premier troglodyte qui passe, tout comme j’adore être entouré d’amis, de copains, de famille, bref de tout plein de gens avec qui l’on passe de bons moments. Je ne sais pas si le fait que ce week end était à la suite du vendredi 13, y est pour quelque chose, mais j’en garderai le souvenir de tout ce que j’aime.

Bon, je vous explique : Objectif du déplacement : Le salon du livre. Hors mis 2 ou 3 contacts intéressants (mais à confirmer), le manque d’espace, la foule, les bouchons générés par les queues aux dédicaces et les bousculades diverses, me laissent une impression que je ne chercherai pas à renouveler, sans être sûr que la place sera suffisante à éviter les carambolages à chaque coin d’allée.

Sympa par contre le stand d’impression lithographique, les animations pour les enfants et la furtive entrevue de Cavanna sur le stand de Charlie Hebdo.

Ensuite, la famille, les quais, la seine, quelques piafs qui commencent à roucouler, le calme, le plaisir à se retrouver autour d’une fabuleuse pintade à la choucroute arrosée au Chassagne Montrachet (pas de photos, désolé, j'avais trop faim).

Après 2h de transport en commun (plus l’habitude), 2.30h de piétinement sur le salon, qu’elle était bonne cette soirée là (en plus j’ai vu mon neveu…), que la nuit fut réparatrice et bienfaisante…

Dimanche matin, confitures maison + soleil d’enfer + la forme retrouvée, me propulse au milieu de la dominicale quiétude parisienne, malgré mes 7 kgs dans le sac, dont 3 de « tarbais » (Question mystère : Mais que faisait il avec 3 kgs de Tarbais dans son sac ?).

Merci Isabelle chez qui j’ai pu me délester avant une découverte du quartier « St Blaise » dont j’ignorais complètement le charme et l’intérêt. D’abord la rue en elle-même (St Blaise). Les pavés, la plage, les vieux réverbères, l’étroitesse, le calme du dimanche matin et dans le fond la vieille église St Germain de Charonne dans laquelle fut tournée la dernière scène des « tontons flingueurs ». Le petit cimetière derrière, la vue sur le quartier, le statuaire de « Bègue dit Magloire, peintre en bâtiments, patriote, poète, philosophe et secrétaire de Monsieur de Robespierre 1793 », ça c’est Paris. A chaque recoin, on y trouve des cocasseries du même genre quand on y prête attention. Le « jardin naturel » avec sa pièce d’eau, ses batraciens et nichoirs à insectes. De plus ce quartier là fait partie du « vieux paris », à peine dénaturé. On s’attend à voir débouler une calèche, passer un rémouleur ou entendre la gouaille sur fond de limonaire.

Il y avait encore les restes de la petite ceinture à explorer, mais midi sonnait déjà et l’on ne voulait pas être en retard pour déjeuner chez Paulo, mais cela mérite un « spécial » en cours de fabrication. A suivre…

Avant de partir, n'oubliez pas de cliquer sur l'album photo...   

Comments

[nane]

Et si tu lançais pas des retrouvailles à la dernière minute?

[lireine]

Pour Isabelle et Jocelyne, piske tu te souviens de rien ni de personne, bien fait, t'avais qu'à venir...

[lireine]

Entièrement d'accord. faut que ça change !!!

[nane]

Alors non seulement je ne sais toujours pas qui est qui d'Isabelle et de Jocelyne mais, maintenant, je ne sais pas qui est membre!!!! C'est pas Lireine que devrait s'appeler ce glob, c'est Les Anonymes...

[lireine]

Ah ça c'est malin....