Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LIREINE
21 mai 2009

Edition, auto-publication, auto-édition

Je veux avoir mon livre dans ma bibliothèque !....

 

Je ne suis qu’un écrivain débutant et par conséquent, totalement novice dans le domaine de la publication et de l’édition. Etant tout de même d’un tempérament passionné, voire acharné dans certains cas, je vous livre, à des fins de partage, mes essais, mes réflexions sur le sujet en espérant qu’ils serviront à ceux qui cherchent, en ce moment même, toutes les informations utiles à une édition éventuelle de leurs ouvrages. 

Parmi les sociétés d’édition présentes sur le net, j’en ai compté quatre de totalement gratuites avec, pour chacune d’entre elles, leurs avantages et leurs inconvénients.

 

Lulu.com (USA) : La qualité s’est beaucoup améliorée. On peut désormais envoyer sa propre couverture et la 4è qui va avec ; la manipulation est assez simple, la procédure facile, bref, allez-y en toute confiance, c’est gratuit et de bonne facture. Le choix de format est important (notamment l’agrafage pour les faibles épaisseurs). Le forum est efficace De plus, on constate rapidement que le site est très « hétérogène » puisqu’il propose outre l’édition de livres, des albums photos, des calendriers et autres accessoires très mercantiles comme savent si bien le proposer des gens qui ne sont pas des « spécialistes » de l’édition et non rien à voir avec des « littéraires ». Lorsque vous achèterez votre premier exemplaire, vous constaterez que les prix de vente unitaire sont un peu plus élevés que son concurrent Français ; par contre les remises quantitatives sont beaucoup plus importantes.

Je prends l’exemple de l’un de mes ouvrages ; un poche 11x17 de 128 pages en noir & blanc :

A l’unité : 10.08 € ; par 10 = 78.40 € (soit 22% de remise) ; par 25 = 146.00 € (soit 42%) ; par 50 = 242.00 (soit 52%), ce qui dans ce dernier cas fait l’exemplaire à 4.84 € TTC (hors frais de port), une offre donc très intéressante.

 

The Book Edition.com (France) : Très proche en prestation de Lulu (mis à part les prix par quantité), une formule de parrainage qui donne droit à des bons d’achat (bof). Quelques partenaires dont on a du mal à situer l’intérêt ? Les envois sont soignés, les délais rapides. Un autre petit avantage, qui a son charme, sur ce site vous pouvez savoir qui a acheté votre ouvrage puisque vous visualisez les factures. C’est amusant et ça permet de remercier qui de droit…
Même calcul de prix avec l’exemple ci-dessus : A l’unité = 7.27 € ; par 10 = 69.07 (soit 5%) ; par 25 = 167.21€ (soit 8%) ; par 50 = 327.15 € (soit 10%). Une conclusion s’impose : Au-delà de 10 lulu est beaucoup plus compétitif, Tbe restant intéressant pour les achats à l’unité.

 

BOD (Book on demand – Allemagne) : Très similaire au deux ci-dessus, formats (à l’exception du 11 x 17), choix de couvertures, génération d’un code barre et des prix défiants toute concurrence… Pour reprendre toujours le même exemple mais en format 12 x 19 (donc 104 pages au lieu de 128) à l’unité = 7.23 € ; de 25 à 99 = 4.68 € ; de 100 à 200 = 3.79 € et 3.23 € au-delà de 200. Pas de forum. Des modèles « types » de couverture sont sympas, une couverture personnalisée est réalisable également. C’est par contre le seul chez qui je n’ai pas commandé donc, aucune idée des délais de la qualité et du SAV éventuel.

 

EDILIVRE : Avis mitigé. L’accès est, certes gratuit, mais plusieurs déceptions sont à affronter au bout du compte. Avantage premier : Le dépôt à la BNF et l’obtention de l’ISBN ; là, rien à dire. Tout un panel de services de type corrections en tous genres, graphisme, photos…Mais, tout est payant, je dirais même plus : Tout est cher, voire très cher, jusqu’au prix final de votre ouvrage qui se retrouve sur des sites partenaires (ALAPAGE, AMAZON, Chapître.com…) avec une couverture sans image, pas de synopsis ni critiques, donc un référencement qui ne sert à rien d’autre que de dire aux copains : « Tu peux l’acheter sur ALAPAGE si tu veux, j’suis référencé… ». C’est vrai, ça « pose » un peu, mais quand on se rend sur les sites en question, on ne peut pas dire que votre livre soit « vendeur » et attractif. La différence de prix étant tout de même de l’ordre de 40% avec leurs copains cités ci dessus, l’hésitation n’est pas de mise. Pas de possibilité de savoir qui achète et pas de service de parrainage. Bien évidemment, l’énorme avantage de EDILIVRE est que n’importe quel libraire est capable de commander votre livre puisqu’il est sur le réseau DILICOM (sorte d’ »annuaire » des libraires « on line » et traditionnels)

 

Les éditeurs à compte d’auteur sur le net

Personnellement, toutes les autres maisons d’édition « on line » auxquelles j’ai envoyé mes manuscrits m’ont répondu par l’affirmative…Moyennant quelques espèces sonnantes et trébuchantes ! (Voir liste avec prix en bas de page) Je me disais aussi ! Refusés par quasiment tous les « grands » éditeurs et acceptés par les « virtuels » ? Bizarre. Et bien, pas tant que cela, car quand on lit (à plusieurs reprises pour certains) le montant proposé dans l’offre de publication, on en reste baba… Jusqu’à plus de 2500.00 euros ! Mon cas personnel fait que je n’ai pas cette somme à mettre dans l’édition de mes ouvrages d’une part, et que j’ai du mal à approuver la méthode. Un peu comme si votre banquier vous demandait de vous prêter de l’argent ? Sinon, quel est le rôle d’un éditeur si ce n’est de « renifler » les bonnes affaires, les tendances et de prendre un pari sur l’avenir et ses auteurs ?
En tous cas attention aux arnaques ! Certains cas dont « La société des écrivains » de Jérôme POURTEAU restent gravés dans la mémoire de ceux qui se sont fait doublement arnaqués, en payant l’édition, la publication et la diffusion, en cédant leurs droits et en n’ayant rien récupéré des ventes de leurs livres…

 

D’autres méthodes…

Plusieurs auteurs ont réussi, en se transformant en VRP littéraire, à atteindre des quotas intéressants.

En commandant au prix auteur, une petite quantité d’ouvrages et en démarchant les libraires et autres maisons de la presse, on peut réussir à en convaincre certains sous réserve qu’ils puissent commander directement, ce qui est donc le cas avec les éditions Aparis (EDILIVRE) qui fournissent également des communiqués de presse très bien faits. L’inconvénient se situe au même niveau que toutes les ventes au « porte à porte », il faut de l’énergie, du temps, de la patience et….L’éternel sourire du vendeur !

De plus, même si vous arrivez à dépasser les deux ou trois cents exemplaires, dites vous bien qu’à raison de quelques euros par livre vous ne vous orientez toujours que vers une satisfaction personnelle, et non la fortune assurée. Inutile de préciser que si une boutique a joué le jeu sans rien vendre, elle ne renouvellera pas l’expérience avec un second ouvrage.

Lorsque l’on habite, comme moi dans une ville qui a tout d’un grand village (6500 habitants), on peut démarcher plus facilement, pour peu que l’on connaisse un peu les gens de sa ville. Par exemple, la médiathèque est une très bonne formule pour plusieurs raisons (dont une sur laquelle je reviendrai plus bas). Une bonne formule car elle peut (elle doit ?) animer la ville à son niveau et organiser des rencontres, des signatures et dédicaces avec tous les écrivains locaux et le public. Sachant que le public qui se déplace à ce genre de manifestation est un lecteur potentiel, qui, s’il est séduit, en parlera mieux que vous.

Egalement source de découverte : Les offices de tourisme et syndicats d’initiative, les offices régionaux culturels (type ORCCA pour ma région) peuvent agencer un « coin » permanent dédié à vos ouvrages. Plus généralement, tout ce qui touche le public, le tourisme et les lieux concernés sont de bons endroits car souvent très axés sur le « régionalisme » même si vos ouvrages n’ont rien d’historique. Non loin d’ici, se trouve l’entrée d’un parc naturel régional, doté de lacs et sans être « ville porte », les structures dédiées au PNR peuvent également être ciblées dans vos approches (maison du parc, maison des lacs…Sous réserve que votre littérature « colle » aux structures).

Enfin lorsque l’on veut à tous prix proposer son ouvrage à un éditeur « traditionnel » (un vrai, qui prend les risques inhérents à son métier), après avoir consulté le BIEF, ZAZIE WEB ou d’autres annuaires, on se trouve face à des pages entières d’éditeurs, petits, très gros, spécialisés, nouveaux… Le choix est tel que l’on s’y perd…

Pour des raisons de temps et de frais, il est évident qu’il vaut mieux envoyer ses manuscrits à des éditeurs déjà connus pour leur ligne éditoriale la mieux adaptée à votre style … Là encore, pas de mystère. Il faut prendre son temps. Le temps de chercher, consulter, fouiner. Une excellente méthode nous ramène, une fois de plus, à la médiathèque, dans laquelle, non seulement vous trouverez des professionnels de la littérature mais surtout le temps de fouiller parmi les romans qui correspondent peu ou prou à ce que vous faites, et chez quel éditeur ils sont publiés.

Bien évidemment pour ceux qui savent (mais c’est relativement simple à faire aujourd’hui) n’hésitez pas à créer un site ou un blog qui vous permettra de démarcher par mail les instances telles que le conseil général ou régional, la municipalité, le quotidien de votre région… Ces structures possèdent toutes un service communication et éditent un périodique, dans lequel une place est réservée aux nouveaux auteurs (ou artistes au sens large) de la région, du département ou de la commune…

Vous avez aussi moyen de vous grouper entre écrivains locaux (association 1901) ou de rejoindre une autre association, artistique par exemple, en vue de participation aux évènements associatifs, et pourquoi pas chercher un illustrateur si votre livre s’y prête. Pensez aux « maison pour tous », « centre culturel » et diverses manifestations qu’elles proposent.

Si l’on n’est pas avide de gloire et d’argent, retenez bien que plus l’on est, et plus on est fort. Et comme dit le vieil adage :

« Parlez en peu, parlez en bien, parlez en mal, mais PARLEZ EN ! ….. »

 

Quelques idées de devis pour un livre équivalent à « Emouvance », soit 120 pages en format ex-libris (Source 2008)

Editions BAUDELAIRE        2400.00

Editions BENEVENT           2560.00

La Cie LITTERAIRE            2100.00

PUBLIBOOK                          450.00

AMALTHEE                         1800.00

 

 

Quelques recommandations (liste non exhaustive) :

 

arHsens éditions

CDL (comité de lecture en ligne aux critiques très constructives)

Quadrature éditions (Belge, spécialisée dans l’édition de nouvelles)

Alexandrie (Critique littéraire)

In libro Véritas (L’e-distribution libre)

Les éditions La-Librairie (Lello) Editeur associatif

 

Et enfin, comme vous ne ferez rien sans une couverture « accrocheuse » et une mise en page professionnelle, n’hésitez pas à contacter Véronique chez poesime@orange.fr qui effectue un vrai travail de maquettiste.

Eventuellement, vous pouvez aussi me demander pour des projets de couverture, j’aime bien !...

 

Voilà ! En espérant vous avoir rendu service.


http://www.lireine.fr/livre1.html#toutestbien

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Photos du blog
Aucune des photos publiées sur ce blog n'est libre de droits.
Merci de contacter l'auteur qui se fera un plaisir de vous les céder en échange d'une mention ou d'un copyright.
Publicité
Newsletter

couv-products-1037968200

couv-products-112924200_toutestbien

76211246_p

Visiteurs
Depuis la création 78 170
Publicité