Océans
Un film superbe !
J’ai mis un peu de temps à « rentrer dedans », en me demandant si je regardais un documentaire ou s’il y avait un message ? Puis les images sont tellement saisissantes que je me suis laissé bercer jusqu’à celles de la pêche industrielle avec des scènes difficiles à supporter, telle celle du requin que l’on rejette vivant (ou plutôt à demi-mort) et que l’on suit dans sa descente sanguinolente puisque débarrassé des ses nageoires, queue et ailerons… Suivent les images de pollutions, le tout entrecoupé de bestioles dont j’ignorais l’existence. Des formes extravagantes, des scènes pathétiques, des instants de beauté et de sourires avec les phoques, les dauphins, les morses et les baleines que Jacques Perrin sait nous montrer au plus proche de ce que devrait vivre l’espèce humaine ; amour, attention et tendresse. Tous les sentiments sont présents et tous arrivent aux bons moments, y compris la cruauté du règne animal.
Un film fort, au pessimisme accablant mais d’une réalité, malheureusement indubitable.
Pour la fin, Jacques Perrin nous réserve une promenade, en compagnie d’un enfant, dans la galerie du muséum en citant, au cours de leur avancée : disparu, disparu, disparu, disparu !…