Cauchemars
Que du talent ici
CAUCHEMARS
A quelle heure de ma nuit t’es-tu encore levée ?
De quel bord de mon lit es-tu encore tombée ?
Pour aller t’engloutir dans les fosses marines
Que la lumière n’atteint jamais… (bis)
Dans les halos bleutés et les pleurs des sirènes
Les ombres menaçantes des gardiens du chaos
Entretiennent la peur des lendemains de haine
J’ai perdu jusqu’à ta chaleur… (bis)
Les rues sont saturées des amours en lambeaux
Les vitrines obscènes simulent l’abondance
Qu’il y a-t-il d’autre à faire que détourner les yeux
Avant que monte le sanglot… (bis)
Pauvre vieux Bakounine, pauvre vieil Ernesto
Qu’auriez-vous donc à faire d’un monde sans colère ?
Des bêtes résignées, des bêtes fatiguées
Avancent au rythme du troupeau… (bis)
Je ne tarderai plus à sortir du sommeil
Encore un autre jour dans le compte à rebours
Mes mains cherchent en vain ta gorge de velours
Pour la caresser, la serrer… (bis)
A quelle heure de ma nuit es-tu encore sortie ?
Par quel bord de mon lit t’es-tu encore enfuie ?
Oubliant derrière toi cette onde de chaleur
Qui me laisse le sang glacé… (bis)
09/02/09