Là-haut sur la colline
Au fil des saisons, la colline Sainte Germaine abrite la base des hommes volants, des troupeaux de chevreuils, des fêtes et des rassemblements. Elle est le refuge du silence hivernal, du brouillard et des couleurs chaudes de l’automne. Sa chapelle, dressée en l’honneur de la Sainte, s’enflamme lorsque le soleil se couche dans un bain de lumière incarnat. En hiver, elle semble émerger de la vallée inondée, telle une île, un abri. Elle oriente, guide et conduit le regard vers l’horizon, bien au-delà de la vision humaine ; vers l’imaginaire, vers des lieux et des espaces inconnus, là-bas, au-delà des plateaux. Être sur la colline, solitaire, c’est regarder notre monde fourmiller, s’agiter en tous sens. Prendre de la hauteur et du recul pour regarder les maisons, les églises, les usines tout en bas, toutes petites et contempler les forêts, les rivières et le ciel, tout autour, immense.